Elran Valceka

Écrivain, chercheur indépendant biogéographe & spécialiste graphique et comportemental du requin blanc à cœur ouvert :

Fragile comme du cristal, sensible comme la surface de l'eau sous la pluie et le vent et déterminé comme une météorite s'écrasant sur un astre tellurique. Un jour, un être humain naquit sur terre entouré par les siens. Puis, un jour arriva où les siens disparurent bien trop tôt. Alors, l'être humain arpenta le monde au gré des circonstances en cherchant tout à la fois, le souvenir inconscient de ses ancêtres et des repères indélébiles et éternels. Il se forgea ainsi de fil en aiguille, un esprit à part entière, un électron libre en communion avec la matiergie baryonique sacro-sainte. Elle réussit à lui parler et en retour il réussit à lui répondre : la vérité n'a de raison et de prix que celui d'une lave incandescente écumant des neurones telluriques. Tout le reste n'est que postillons affolants affolés d'alizés de Coriolis.

ELRAN VALCEKA, UN AUTEUR HUMANISTE HORS DES SENTIERS BATTUS !

Écriture : le langage de l’Aumakua

Est-ce qu’un grand requin blanc ou plus généralement les animaux pensent comme les humains ? Cette question fait faussement débat. Il va de soi que non. Pourtant, les animaux sont bien pourvus d’un « langage » spécifique, c’est-à-dire d’un système d’échanges d’informations plus ou moins élaboré afin d’optimiser leur survie de genre et d’espèce. S’ils savaient « parler » comme nous, dans ce cas, la question ne se poserait plus. Alors, comment s’articule cette différence entre eux et nous ? Percevoir et concevoir sont les deux verbes qui en réalité nous opposent fondamentalement. Alors, afin de rendre plausible et vivant ce langage spécifique à la source des pensées d'un requin blanc, il était tout aussi naturel qu’obligatoire d’à la fois restreindre et d’inventer un vocabulaire propre de façon à en authentifier une origine unique tout en évitant de le confondre au maximum avec celui des humains. Un travail d’équilibriste en somme !  Il est à espérer que ce sacrifice saura opérer le tour de magie littéraire tant recherché pour la circonstance. A cet effet, un lexique permet de compléter la lecture et d’en comprendre certaines orientations sémantiques.

Par ailleurs, les physiciens et les chimistes se sont trompés en différenciant les transformations en deux types - spontanées et non spontanées - car dans les deux cas : elles sont spontanées. Il fallait comprendre que la différence entre ces deux modes provient de l'existence ou non d'un programme de transformation spécifique ou non (ou augmenté). Exemple : la gravité, la lumière etc, sont aussi spontanées que les transformations issues des organismes vivants... Quelle est donc la différence entre les deux ? L'existence d'un programme pour les organismes ! C'était d'une simplicité déconcertante de l’observer et de le comprendre. Or, aujourd'hui on fait toujours la différence entre spontané ou non spontané sans expliquer la raison exacte et en employant un adjectif inapproprié (spontané). Dés lors, Le personnage de ce roman part en quête du fonctionnement exacte du monde et de l'univers en plus de vivre ses propres aventures !

L’Histoire : naissance, thèmes, articulations, objectifs

L’idée de l’Aumakua date précisément de 1998. A l’instar d’un animal totem, l’intuition de cette histoire est apparue dans le prolongement d’une relation psychologique étroite avec cette espèce emblématique depuis tout jeune. Tout en entamant l’écriture de l’Aumakua pendant vingt ans sans jamais réellement trouver ni le temps,  ni une trame harmonieuse satisfaisante, tout n’était que « pièces de puzzle » en suspension perdues dans des cahiers de fortune. Ce sont les représentations graphiques et les sculptures qui prirent le dessus jusqu’à présent. Puis, après la publication de deux premiers ouvrages dont l’un sur le fonctionnement de l’univers puis un roman autobiographique, l’Aumakua put enfin s’envisager plus sereinement et sérieusement. L’introduction de réflexions sur le système univers-vie en deviendrait l’un des fils conducteurs. L’écriture a ainsi progressé à partir de 2018 et s’est articulée de façon plus organisée tout en respectant les contraintes linguistiques fixées dès le début. S’appuyant sur ce travail théorique de longue haleine sur le fonctionnement de l’univers commencé en 2004 après des études de Géographie, l’histoire de l’Aumakua va ainsi devenir progressivement un conte « métaquatique » dans lequel le personnage central raconte sa quête de compréhension de ce qui l’entoure en parallèle de ses aventures sous-marines. En filigrane, cela permet d’exposer autrement cette théorie novatrice via cet animal mythique tel un extraterrestre aquatique splendide. L’intrigue générale s’en trouve ainsi enrichie et renforcée. 

Ce travail est aussi et surtout une allégorie permettant d’évoquer la place de l’humanité, non seulement comme celle d’un super prédateur, mais d’abord et avant tout comme celle d’un super intercesseur. Il tente de relativiser une forme d’écologisme dictatorial nourrit d’anthropomorphisme primaire aveuglé par l’absence de véritable culture scientifique et un lavage de cerveau médiatique déchainé depuis l’avènement du numérique. Cela permet ainsi de mettre en exergue le vide dogmatique multi millénaires actuel (notamment judéo chrétien) qui n’offre plus aucune trame de compréhension véritable du monde tout en engendrant des comportements d’individualisme et de surconsommation délirants en se servant d’un pseudo courant écoloculpabilisateur de bas étage pour masquer leur défaite religieuse, culturelle, politique, économique  et scientifique généralisée au lieu de se remettre en question. Les requins blancs, les baleines et les abeilles envoient-ils des fusées sur d’autres planètes ? Demandons aux dinosaures ce qu’ils en pensent...

 Voici la seule et unique véritable bombe atomique que l'humanité devrait prendre en pleine face : la connaissance ultime du monde et de l'univers délivrée par cette merveille des océans !